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Opération contre un braconnier d’éléphants
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Des centaines d’oiseaux confisqués
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Arrestation du chef d’un vaste réseau avec 999 objets d’ivoire
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Collaboration INTERPOL-GALF
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Arrestation d’un chinois avec 8 crocodiles
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Opération contre le trafic de primates
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Lutte contre la corruption
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ONG nouvelle génération
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Médiatiser
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Chinois arrêtés pour trafic de chimpanzés
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Appliquer la loi
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Des trafiquants de peaux et d’ivoire condamnés à la prison ferme
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Combattre le crime faunique
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Avec une équipe de 15 enquêteurs, biologistes et pisteurs, le Projet PFNH entreprend un inventaire de la faune du parc, évalue l’impact des activités humaines sur les félins, enquête sur le trafic de faune, le braconnage, le commerce illégal de la viande de brousse, les conflits Homme-lion, l’agriculture et la coupe illicite de bois. Les résultats montrent que la chasse excessive des proies, les conflits avec le bétail et la perte d’habitat, ne permettent pas au lion de survivre.
Les opérations de recensement (méthode des stations d’appel, relevé d’indices de présence) ont permis de montrer l’existence d’une population résiduelle de lions dans le parc. Un effectif précis n’a pu être défini mais les données recueillies permettent d’affirmer avec certitude que le nombre de lions qui survivent dans le parc est très faible. Les indices de présence de panthère (fécal, marquages, contacts audio et visuel) montrent qu’elle est plus répandue. La faible présence des grands félidés s’explique en particulier par la forte pression anthropique : perte d’habitat, réduction des populations de proies naturelles et conflits avec l’homme. L’avenir du lion dans le parc est très incertain si rien n’est fait. Des actions urgentes sont nécessaires pour assurer sa survie.
La consommation de viande de brousse est importante et son commerce l’est également. Au PNHN, la viande la plus consommée est celle de mammifères et d’oiseaux (96 %), la moins consommée étant celle de reptiles (3 %) mais la majorité des gens mange plusieurs types de viande. La population consomme également la viande de félins, petits et grands. Le félin le plus chassé est le serval (48 %),
L’élevage a un impact important. L’effectif du bétail domestique augmente et parallèlement la faune se raréfie à cause de la chasse excessive : la diminution des proies entraîne les grands carnivores à se rabattre sur le bétail. De plus, la manière dont est pratiqué l’élevage (empiètement sur les habitats de la faune, divagation du bétail, manque de surveillance, pas de mise en enclos de nuit) favorise ces attaques sur le bétail. 12 % des éleveurs ont déjà constaté des prédations de lion, 20 % de panthère. En réponse, les villageois cherchent à abattre les prédateurs (66 % des cas).
Le projet a réalisé la toute première étude sur le commerce illégal de la faune en Guinée. Le suivi régulier assuré par les enquêteurs du Projet a permis de mettre en avant l’importance du commerce des sous-produits de félins (peaux, griffes, dents, cranes, graisse) : 227 peaux de léopards et 67 peaux de lions ont été dénombrées en 8 mois alors qu’il subsiste une population résiduelle n’atteignant probablement pas 50 lions sur l’ensemble du pays. Ces peaux font l’objet d’un commerce très lucratif car le prix d’une peau de lion est d’environ 1000 euros sur le marché guinéen. Les peaux proviennent non seulement de Guinée mais aussi de toute la région : Mali, Niger, Nigeria, Côte-d’Ivoire, Sénégal, Libéria, Guinée Bissau et Sierra-Leone. Ce commerce illégal a un effet considérable sur ces espèces.
Le projet a mené une enquête sur le commerce de viande de brousse dans le PNHN, sa périphérie et dans la capitale. Bien que la commercialisation de viande de brousse soit déclarée illégale sur le territoire guinéen, le commerce est florissant : la stratégie de conservation des grands carnivores,



