Après plusieurs mois d’investigations,  en juillet 2012 à Koundara, les autorités du Parc National du Badiar, de la Justice et le  GALF ont inculpé plusieurs ressortissants chinois qui détenaient 3 bébés chimpanzés. Ces citoyens chinois étaient employés par la société CGC sous contrat avec l’Etat Guinéen pour la construction des routes. Ces chimpanzés ont été capturés dans le Parc, achetés et détenus en toute illégalité par ces chinois qui avaient construit des cages pour les exporter en Chine. C’est un cas important car c’est la première fois que des ressortissants chinois,  pays de destination principale du trafic de chimpanzés, arrivent devant la justice guinéenne.  Un d’entre eux nommé He LIZHUN a passé quelques jours en détention puis mis en libéré provisoire. Le GALF  a suivi l’affaire durant 6 mois afin d’obtenir leur condamnation mais en vain. Les chinois sont restés impunis, aucune peine de prison, amende ou dommage et intérêts en faveur du Ministère de l’Environnement ne leur ont été infligé. Le juge dit n’avoir retenu aucune charge contre eux. Seul l’employé guinéen, qui s’occupait des chimpanzés, a été condamné à une lourde peine de prison. Le projet GALF a été témoin de multiples tentatives de corruption des autorités du parc par les chinois qui ont proposé des sommes allant de 500 à 2200 US dollars (4 millions à 15 millions GNF) pour qu’ils abandonnent les poursuites. De l’argent a également été proposé au Juge. A ce moment, les autorités du Ministère de l’Environnement avait manifesté peu d’intérêt pour l’affaire alors que la CITES avait recommandé la prise d’actions fortes et concrètes pour combattre le trafic.